Don't look back in anger ║ Minerva Mcgonagall

Don't look back in anger

║ Ft. Minerva Mcgonagall

Tôt le matin. Mon corps prit de soubresaut se relève instantanément, je suis en sueur, je regarde autour de moi pour m’assurer que les autres dorment. Je ne voudrais pas qu'on me voit dans cet état, avec la chance que j'ai en ce moment, il y en a un qui serait capable de me proposer de m'emmener à l'infirmerie. Et ce n'est pas là-bas où je dois aller pour me sentir mieux. Je me lève pour rejoindre les douches en attrapant au passage un tee-shirt blanc et un jean, ainsi qu’un caleçon. Mon cœur bat fort et mes mains tremblent légèrement. Je me déshabille puis je prend une douche chaude. Je n’arrive pas à me détendre et quand je vois les cicatrices qui parsèment mon dos ma mâchoire se crispe. Je ne suis pas bien du tout, je sais ce qui se passe, je suis en manque et mon corps me réclame une dose de poudre magique. Soudain je suis prit d’une atroce nausée et je renvoi tout le dîner d’hier dans la cuvette des chiottes. Bordel fait chier. Je regarde mon visage dans le miroir, je grimace, déjà que j'ai la peau claire en tant normal, on dirait carrément un cadavre ce matin. Je m’habille rapidement puis je retourne dans mon dortoir pour récupérer un petit sachet de poudre blanche avec une paille pour pouvoir envoyer ma dose de plaisir dans mes narines qui n’attendent que ça. Je prend également plusieurs joints pour pouvoir fumer et me détendre, mais pour le moment je dois d’abord aller au toilettes de mimi Geignarde pour donner à mon corps ce qu’il attend.

Je mets tout ça dans ma poche arrière de pantalon et je file rejoindre cet endroit peu fréquenté à cause du fantôme de la jeune fille. Moi elle me casse pas les coui**** je crois même qu’elle m’aime bien alors je sais qu’elle ne dira rien de ce qu’elle peut voir. Je marche d’un pas pressé, pour une fois, en général je suis plutôt du genre nonchalant, mais ça presse alors pas le temps de traîner. Sauf que je percute quelqu’un assez violemment, put*** fait chier j’ai pas le temps de m’excuser. Je laisse échapper un grognement, oui je suis un petit con, alors même si c’est moi le fautif, je m’en fou cette personne me met en retard pour mon moment de plaisir. Je lance un regard noir dans sa direction, sauf que voilà, je ne suis pas rentré dans n’importe qui, il s’agit de Minerva Mcgonagall. Et merde il manquait plus que ça, je serre les dents et je suis tenté de poursuivre mon chemin mais je doute qu’elle me laisse partir sans un mot d’excuse.

- Ouais pardon !

Quoi ? C’est pas mal non ? Je lui adresse un sourire plus que forcer et je reprends ma route en croisant les doigts pour qu’elle me laisse filer. Mon cœur bat toujours très fort dans ma poitrine. Je passe une main sur mon front pour enlever la sueur qui commence déjà à revenir. Je ne suis pas d’humeur à faire un grand discours et encore moins pour prendre une leçon de morale. En plus elle est un peu énervante comme femme, déjà parce que c’est une femme, mais aussi parce qu’elle couve un peu trop ses élèves de Gryffondor. C’est peut-être son côté trop sympathique qui m’irrite, je n’en sais rien, mais en tout cas je n’ai pas envie d’écouter ses remontrances. En plus je me sens vraiment pas bien, je suis parcouru de frisson à cause des sueurs froides que je ressens. Entre mon teint livide, mes cernes et ma tronche tout court, il vaut mieux que je trace ma route pour qu'elle ne s’aperçoive de rien. Je suis rarement dans cet état, les joints ne me font pas cet effet, mais ces derniers temps j'ai augmenté les doses de cocaïne et c'est vrai que j'en ai prit plus régulièrement, du coup mon corps s'est habitué. Un peu trop vite, il faut que je me calme car ce n'est pas bon du tout.

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05 nov. 97 | La journée était tranquille, du moins dans la limite du possible maintenant que les mangemorts avaient prit possession des lieux et qu'ils se chargeaient des règles et de la bienséance dans les cours et couloirs à leur manière. Les ténèbres étaient omniprésents désormais, et si Minerva n'y avait jamais prit l'habitude, elle se devait de rester forte et de se montrer discrète pour le moment. La révolte ne ferait que la mené à un acte suicidaire. Elle ne pouvait se résoudre à affronter tout le personnel de poudlard. Elle ne tiendrait pas une minute, malgré toute la force et la résistance dont la dame marquée par le temps pouvait faire preuve. Tout ce qu'elle savait pour le moment, c'était qu'elle devait se renforcer et amener près d'elle des élèves étant prêt à se battre à ses côtés. Ils étaient sa force, comme elle était la leur pour beaucoup d'entre eux. Encore fallait-il qu'elle sache qui pourrait être déterminé à la suivre dans cette bataille. L'animagus avait des idées, bien sûr, mais elle n'était sûre de rien et tentait de réfléchir à un plan d'attaque, de révolte. Cela allait prendre du temps, et le temps qui s'écoulait s'accordait à dire que les vies d'innocents seraient prises, davantage, encore et encore. Elle ne voulait pas abandonner cependant. Pour Albus. Pour tous ces élèves qui comptaient sur elle. C'était compliqué, mais elle tenait bon Minerva, comme elle l'avait toujours fait jusqu'à présent.

La stature droite, la directrice des rouges et or parcourait les couloirs de l'école à la recherche d'une élève de serdaigle censé se présenter à son bureau dans quelques heures pour une retenue. Elle voulait le lui rappeler et ne pas avoir affaire à une absence qui signifierait un manque de politesse et de discipline à ses yeux. Malgré les temps sombre, McGonagall restait toujours la même et son côté strict n'avait sûrement pas disparu. Elle se faisait plus indulgente malgré tout, plus compréhensive en dehors des cours. Puis, alors qu'elle arrivait au premier étage, un élève vint la bousculer brutalement. Manque d'inattention certainement, mais la vieille femme ne manqua pas de se retourner pour interpeller le garçon qu'elle reconnut sans peine, et dont le faciès fit naître en elle une certaine curiosité et inquiétude. Il semblait mal en point. Fatigué. Son visage était tout pâle, et son empressement à vouloir continuer sa route sans qu'on le dérange alerta l'animagus, qui leva légèrement la main droite avant que sa voix forte ne raisonne dans les couloirs. « Attendez, monsieur Carrow. Approchez, vous n'avez pas l'air en forme. » dit-elle alors que ses yeux clairs scrutaient le garçon. Son visage marqué par le temps démontrait une certaine appréhension de son état, et en quelques instants, ses pensées raccordèrent le cas de Draco Malfoy à Antonio Carrow. Le cas du serpentard qu'elle tentait d'aider était peut-être le même pour le milicien ? Ou était-ce autre chose ? Une chose est sûre, le sang-pur n'allait pas bien, et le cœur de la sang-mêlée ne pouvait lui dicter d'ignorer l'état des élèves. Elle avait toujours été comme ça Minerva, bien qu'elle ne le dévoilait pas forcément de manière évidente. C'était une bonne personne, qui était investie auprès des étudiants, et Antonio ne semblait pas être un cas désespéré malgré ce qu'il était et faisait. Elle le ressentait. Elle avait cette impression.
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Quand la voix de McGonagall s’élève dans le couloir je sens mes muscles se contracter. Fait chier, je me retourne en roulant des yeux et en lâchant un soupir. Ouais je sais ce n’est pas très poli devant un professeur, mais je suis pressé et pas vraiment en état de discuter. Ma mâchoire se crispe, je serre les poings que j'enfonce dans les poches de mon pantalon. Je n’ai pas envie de m’approcher, c’est clair que j’ai une sale gueule, mais je ne peux pas lui donner la raison, surtout pas. Je dois juste aller au chiotte pour prendre ma dose, après je serai en pleine forme, ouais ce n’est pas vraiment le truc qu’on peut dire à une directrice de maison. Il me faut ma dose, putain, il me faut ma dose. Je renifle un peu, mes narines réclament cette dose de plaisir que Minerva m’empêche de prendre. Je n’ai pas le choix, j’essaie de trouver un échappatoire mais je n’en vois pas. Je m’avance lentement vers elle, mon regard a dû mal à tenir le sien, elle m’impressionne sous ses airs sévères. Je relève lentement mon visage pour croiser son regard bienveillant, je sens que mon corps est parcouru de frissons, je ne suis vraiment pas bien. L'angoisse me saisit à la gorge, je toussote pour pouvoir éclaircir ma voix afin de lui répondre.

- Je vais bien m’dame ne vous inquiétez pas c’est rien !

Ouais ce n’est pas très crédible, voir pas du tout, je souffre et mon corps tremble de froid. Des gouttes de sueur perlent sur mon front. Mon cœur martèle avec une force telle que je jurerais qu'il bat derrière mes oreilles. Cette situation m’angoisse, je ne veux pas qu’elle m’emmène à l’infirmerie, surtout pas, je dois aller au toilette c’est tout. Mon visage est pâle et crispé, je dois trouver un truc pour la rassurer et qu’elle me laisse filer, mais quoi. Je me racle la gorge, j’ai tendance à la faire souvent quand une situation m’oppresse.

- Écoutez j’ai sûrement mangé un truc qui n’est pas passé, je vais aller au toilette et tout ira mieux !

Ouais ce n’est pas très classe comme excuse, mais je n’ai pas trouvé mieux et pis on ne va pas au toilette pour jouer aux cartes. Je sais que ce n’est pas valable par rapport à mon état, mais avec un peu de chance ça peut passer comme une lettre à un hibou. J’essaie de lui sourire pour montrer que tout va bien, mais je suis trop crispé pour être crédible. Je toussote une nouvelle fois, mon regard se baisse sur le sol et je passe une main sur ma nuque. En tout cas je suis resté calme, je suis tellement tendu qu’à tout moment je peux péter un câble où devenir agressif. Je sens que le manque me rend encore plus nerveux, plus colérique, mais je me contrôle, en tout cas pour le moment j’arrive à me contrôler mais si elle me retient trop je ne sais pas comment je vais réagir.

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Antonio semblait pressé. Il ne semblait pas vouloir discuter et voulait fuir au plus vite la directrice des rouges et or, mais Minerva voyait bien qu'il était dans un état anormal et elle ne le laisserait pas s'en aller sans rien faire, ni sans rien dire. Elle était face à un serpentard, face à un milicien qui n'était sûrement pas des plus tendres et gentils, mais l'animagus voyait quelque chose de plus profond que le méchant élève qu'il pouvait être au quotidien. Elle en avait l'impression, de la même manière qu'avec le fils de Lucius Malfoy. C'était probablement son grand cœur qui la poussait à penser ainsi, mais finalement, Minerva savait reconnaître un homme véritablement méchant d'un autre qui ne faisait que faire semblant. La femme marquée par le temps avait des années et des années d'expérience vis-à-vis de cela, et de ses yeux clairs, elle ne cessait d'observer le visage de l'étudiant qui était tout pâle à en faire peur. Une sueur qui ne devait pas être là perlait sur son front, signe prouvant qu'il n'était vraiment pas bien.

Elle avait envie de croire qu'elle ne se trompait pas et qu'elle pouvait encore faire quelque chose pour lui, à contrario de Satoru qu'elle avait vu sombrer sans avoir rien pu faire, ainsi que Ivy qu'elle tentait désespéremment de faire revenir à la raison, et sur ces pensées, son cœur se serra. Minerva ne voulait pas échouer une nouvelle fois. Elle ne voulait pas faire face à un cas de plus qu'elle n'aurait pas réussi à extirper de la noirceur et des sombres idéaux de tous ces crétins de mangemorts, partisans et miliciens fidèles au Lord Voldemort. Le serpentard était têtu néanmoins, et s'il avait tout de même prit la peine de revenir vers la directrice de Gryffondor, il tentait de ne pas trop s'attarder, essayant même de lui mentir. Serrant la mâchoire avant de froncer un peu les sourcils, la professeure de métamorphose démontrait bien qu'elle n'était pas convaincue un seul instant. « Allons, monsieur Carrow, il n'est pas nécessaire de mentir. Votre état physique prouve tout le contraire. » dit-elle d'une voix assurée, avant de se détendre un peu et d'afficher un visage un peu plus inquiet, moins strict. « Il n'y a pas à discuter. Suivez-moi, je vous prie. » ordonna t-elle au sang-pur avant d'attendre qu'il passe devant elle. Que lui était-il arrivé pour qu'il soit dans cet état là ? Minerva n'avait aucune réponse en tête pour le moment, mais une chose est sûre, elle n'allait pas le laisser gambader tout seul dans les couloirs de poudlard avec ce mal-être. « puis-je savoir ce qui vous arrive ? » demanda t-elle en finissant par se mettre aux côtés d'Antonio. Sa carrure imposante ne fléchissait pas malgré tout ce qu'elle portait sur ses épaules et tous les remords qu'elle pouvait avoir. Elle était forte, Minerva, et le resterait toujours pour les étudiants et ses collègues qui se battaient pour un avenir meilleur.
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Je fronce le regard quand je vois l’expression de son visage qui montre clairement qu’elle ne me croit pas. Fait chier, c’est clair que mon état physique me trahit mais elle aurait put faire semblant de me croire. Ma mâchoire se contracte, mes muscles se tendent, et mes poings se serrent. Je respire un bon coup pour garder mon calme. Je ne peux pas péter un plomb devant la directrice des Gryffondors. Non, non, non, je dois aller aux toilettes, je ne veux pas la suivre, put*** de merde. Je me mords les lèvres, mon souffle s'accélère. Je laisse échapper un long soupir en passant devant elle pour obéir à ses ordres. Je dois trouver un moyen de me sortir de cette situation, je vais craquer, je le sens, je suis à deux doigts de péter un câble. Alors c’est ça le manque dont les moldus parlent ? Je dois vraiment diminuer les doses et faire plus attention parce que si je tombe sur Logan ou Severus ça ne sera pas la même chose. Ma main vient toucher le petit sachet de poudre que j’ai dans la poche, un réflexe, je n’en sais rien, mais je sais une chose, il m’en faut tout de suite avant que je devienne fou. Minerva se met à mes côtés pour me demander ce qui m’arrive, je vais crever bordel, enfin pas vraiment, mais c’est la sensation que je ressens put***. Je me stoppe d’un coup en m’accrochant au bras de McGonagall tout en lui lançant un regard suppliant.

- Je ne veux pas aller à l’infirmerie, s’il vous plaît, laissez moi aller aux toilettes je vous jure que ça ira mieux après !

Qu’est-ce qui me prend bordel de merde, je suis en train de la supplier, je ne vais pas me mettre à chialer quand même. Mais il me faut ma dose, je suis à bout, je suis prêt à tout pour pouvoir m’en mettre pleins les narines. J’en ai besoin, c’est vital, je vais beaucoup trop mal pour rester dans cet état. Alors que mes mains sont sur son bras je les sens trembler, je la relâche en reculant d’un pas, mais il est sûrement trop tard elle a dû sentir mes tremblements. Je plonge un regard remplit de désarroi dans celui de la directrice des rouges et ors. J’ai peur, je sens une angoisse profonde m’envahir et je ne peux pas me contrôler. Elle va vouloir m’emmener voir Rogue, non je ne veux pas aller dans le bureau du Directeur il va me faire boire une potion de vérité et il va me tuer c’est sûr. Put*** voilà que je deviens parano, il faut que je me reprenne, elle ne va pas m’emmener dans son bureau, ni à l’infirmerie, elle va me laisser faire ce que j’ai à faire. J’essaie de respirer calmement mais mon cœur cogne fort dans ma poitrine, je sens la sueur perler sur mon front et ma nuque, c’est de pire en pire. J’ai l’impression que mes jambes vont me lâcher et que je vais m’écrouler sur le sol.

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Minerva avait vécu tant de choses douloureuses, et certaines de ses souffrances étaient ses échecs. Ces échecs qu'elle n'avait pas pu réparer parce qu'elle n'avait rien vu, parce qu'elle ne s'était pas rendu compte tout de suite de la présence des ténèbres envahissant le coeur de ses élèves. Et elle avait des remords. Tellement de remords et de regrets. Alors elle voulait prendre conscience des choses maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Et peut-être qu'elle se faisait des idées concernant Antonio. Peut-être qu'il était un véritable voyou qui aimait les idéaux des sang-purs. Dans tous les cas, il n'était pas bien et en tant que professeur attentif et femme au grand coeur, elle voulait l'emmener à l'infirmerie.

Les escaliers se présentaient à eux désormais, et sa stature imposante malgré tout, la directrice des Gryffondor se plaça aux côtés du vert et argent. Une question avait dépassé la barrière de ses lèvres, et de ses yeux clairs, Minerva oscillait entre regarder face à elle et observer le visage du milicien, attendant sa réponse. Son teint était si pâle, et elle voyait bien qu'il était au bord de l'implosion. Mais pourquoi ? Alors que la dame marquée par le temps continuait sa route, elle fut vite agrippée par le bras et lorsqu'elle tourna vivement sa carrure vers Antonio, elle découvrit ce regard suppliant, et écouta ces paroles qui l'étaient tout autant. Décontenancée. Voilà comment se sentait Minerva à cet instant, ses lèvres s'entrouvrant sans pour autant qu'un son ne s'en échappe. Que devait-elle faire ? Son coeur lui dictait de l'emmener à l'infirmerie et d'essayer de lui parler, mais à le voir dans cet état là, peut-être qu'un tour aux toilettes suffirait ? Non. Elle ne pouvait le laisser partir et s'il était borné, elle l'était aussi. Monsieur Carrow. Lâchez-moi je vous prie, et veuillez arrêter de tenter de me convaincre du contraire. Faire un tour aux toilettes ne suffira pas si vous êtes véritablement mal en point. Regardez dans quel état vous êtes ! Suivez-moi. dit-elle d'une voix stricte et assurée, tandis qu'en son sein battait un coeur inquiet et attentif. Posant une main sur l'omoplate d'Antonio pour le pousser à la suivre, elle s'empressa d'arriver jusqu'à l'infirmerie. Devant la porte, elle s'arrêta, ses prunelles s'égarant de nouveau sur le faciès affreusement pâle du serpentard. Dites moi ce qui ne va pas, et je vous éviterai peut-être de vous retrouver cloué au lit. Vous pouvez me parler, monsieur Carrow. annonça t-elle d'une voix plus calme et compréhensive. Elle ne voulait pas échouer encore une fois Minerva. La plupart des élèves était important pour l'animagus et jamais plus elle ne voulait faillir à ses responsabilités.
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Put*** de merde elle ne veut pas me croire, et ouais je vois bien dans quel état je suis bordel, c’est bien pour cette raison que je veux aller dans ces put*** de toilette. Elle me demande de lui obéir d’une voix inflexible tout en posant sa main sur mon épaule pour me pousser à la suivre. Je laisse échapper un soupir de mécontentement et je marche d’un pas nonchalant jusqu’à l’infirmerie. Quand on arrive devant cette fameuse porte je sens tout mon corps se raidir, je suis nerveux et je ne veux pas qu’on m’enferme là-dedans. Si l’infirmière découvre mon problème elle va devoir en parler à Rogue et autant vous dire que je peux signer mon arrêt de mort. McGonagall se stoppe en plongeant son regard dans le mien, je crispe ma mâchoire tout en l’écoutant me parler d’une voix plus calme et bienveillante. Sauf que je ne suis pas dans un état serein, je suis anxieux et fébrile, alors non je ne veux pas me retrouver cloué au lit puisque je dois prendre cette put*** de dose et secondo parce que je ne veux pas que mon secret soit révélé au grand jour. Je lui jette un regard noir.

- Ce qui ne va pas ? Je n’ai pas besoin de vous et de cette infirmerie à la con ! Je peux me soigner tout seul d’accord ?

Je suis agressif, je sais ce n’est pas la bonne méthode, mais je ne sais plus quoi faire. Je pourrais me barrer en courant mais elle me jetterait un sort où en parlerait au Directeur. Je me sens faible, tellement que je m’appuie contre le mur pour ne pas m’écrouler et merde j’ai vraiment besoin de ma poudre magique. Je ne peux quand même pas lui dire la vérité, elle ne me laisserait pas en prendre et qui sait à qui elle en parlerait. Ma main fouille ma poche arrière pour sentir le petit sachet, c’est un réflexe, comme pour me rassurer un peu et me dire qu’elle est juste là. Sauf que je ne peux pas l’utiliser et c’est vraiment frustrant.

- La vérité c’est que j’ai besoin d’un truc de… Je regarde autour de nous pour m’assurer que personne écoute. Un truc de moldu d’accord… et en tant que sang-pur et milicien je n’ai pas le droit de le faire… mais j’en ai vraiment besoin alors si vous m’emmenez à l’infirmerie vous allez me mettre dans l’embarras et mettre ma vie en danger et ce n’est pas ce que vous voulez ?

Ben quoi elle est connue pour être gentille et avoir un cœur, alors elle ne devrait pas me vouloir du mal. En même temps je ne suis pas un gentil petit Gryffondor donc elle peut s’en foutre de ma gueule et de ce qui peut m’arriver. Mais je ne crois pas sinon elle ne m’aurait pas emmener jusqu’ici. J'espère qu'elle ne va pas comprendre de quoi je parle, et se contenter de me laisser partir pour faire ce que j'ai à faire. Ma gorge est nouée, j’ai l’impression d’avoir du mal à respirer et je sens des gouttes de sueur perler sur ma nuque et mon visage.

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Sujet: Re: Don't look back in anger ║ Minerva Mcgonagall

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